29.11.2019 ; Les Breuleux (JU); Premier Festival des roux organise par Francois Vorpe. Melanie Capelli, Sorvillier (BE) 42 ans « Honnêtement je n’ai jamais souffert de ma rousseur. C’est vrai qu’on m’a quand meme un petit peu chambre, mais je suis une fille plutot rigolote et pour moi ça a ete un atout plutot qu’une faiblesse. Je suis animatrice en geriatrie et dernierement une residente agee a refuse que je m’occupe d’elle parce que : j’arrivais de l’enfer et j’étais une creature du diable…Mais ce sont des reactions assez rares. Je me suis très vite démarque par rapport à ma couleur de cheveux. Enfant on jouait volontiers avec moi, un peu par curiosite en fait. Mais aussi parce que j’étais ouverte et bien dans ma peau, ça a pas mal aide. J’ai pu en faire un atout durant toute ma vie » Photo Jean-Guy Python
30.11.2019 ; Les Breuleux (JU); Premier Festival des roux organise par Francois Vorpe. Sandra Jaggi, Tolochenaz (VD) 40 ans. « J’ai souffert d’être rousse etant petite. A cause de ma blancheur de peau et les taches de rousseur et les moqueries qui vont avec. Toutes les critiques aussi style Poil de carotte, Fifi Brindacier. Mais au fond j’ai toujours aime mes cheveux et pour moi de foncer et d’accepter ça a ete ma façon de « fighter ». Photo Jean-Guy Python
29.11.2019 ; Les Breuleux (JU); Premier Festival des roux organise par Francois Vorpe. Dunvel Even, Hauterive (NE) 39 ans « Je n’ai jamais eu de problemes avec les autres enfants, mais plutot avec les professeurs. Une fois un enseignant m’a dit : mange de la salade de carotte c’est bon pour tes cheveux ! Mais à part ça je suis super contente d’etre rousse, je suis fiere de ma couleur, je vis ça tres positivement. » Photo Jean-Guy Python
30.11.2019 ; Les Breuleux (JU); Premier Festival des roux organise par Francois Vorpe. Celine Piccot Mawjee, Saint Cergues, 46 ans « Tout enfant ça allait plutot bien mais des l’ecole primaire c’est devenu tres difficile. Je me suis fait tape, crache dessus avec tout le cortege d’insultes qu’on lance au rousses et roux comme les rousses ça pue, Zora la Rousse etc. Dans ces circonstances on apprend a etre different. Au fond pour moi tout ça a été un joli chemin d’apprentissage de la tolerance et de s’aimer soi même. » Photo Jean-Guy Python
30.11.2019 ; Les Breuleux (JU); Premier Festival des roux organise par Francois Vorpe. Sabine Biedermann, Lignieres (NE) 32 ans avec sa filleule Clarisse Boillat, Lignières (NE), 12 ans « A l’ecole des fois, il y a des reactions contre moi, mais je ne me sens pas mise à l’écart. J’ai beaucoup de caractere et moi je me sens bien avec mes cheveux. » explique Clarisse quant à sa marraine : « La j’ai fait une couleur pour raviver mon roux qui avait tendance à devenir plus clair. C’est vrai qu’a l’école on etait des souffre-douleurs. Maintenant je suis coiffeuse et j’ai du plaisir à faire des gens roux aussi et surtout j’adore ma couleur rousse à moi » Photo Jean-Guy Python
29.11.2019 ; Les Breuleux (JU); Premier Festival des roux organise par Francois Vorpe. Jacqueline Graham, Nods (BE) 55ans « Autant mes parents que ma famille m’ont toujours dit que j’étais belle avec mes cheveux comme de l’or, en revanche à l’ecole j’ai etesouvent embetee à cause de mes taches de rousseur ou ma couleur de cheveux. On me traitait de sorcière et on voulait me brûler. Mais je m’en suis bien sortie parce que ma famille m’a toujours soutenue. Aujourd’hui je suis fiere d’etre rousse » Photo Jean-Guy Python
29.11.2019 ; Les Breuleux (JU); Premier Festival des roux organise par Francois Vorpe. François Vorpe, Tavannes, organisateur du Festival (BE) 67 ans « Ma rousseur m’a valu brimades, moqueries et insultes, avec un «rouge qui pue» qui m’a marque au fer. Nous les roux, on est gene, on est complexes, on a honte de nous. Quand tu prends rateau sur rateau, tu as envie de te cacher. Moi, j'ai mis 60 ans pour en parler. » Photo Jean-Guy Python
29.11.2019 ; Les Breuleux (JU); Premier Festival des roux organise par Francois Vorpe. Christian Jubin, La Chaux-de-fonds (NE), 80 ans Ç Disons quÕil y a eu une premiere phase qui a ete compliquee ˆ vivre, jusquÕa lÕage de 12-13 ans, apres a sÕest bien assagi donc jÕai bien vecu ma condition de roux apres coup. Et puis avec lÕage on devient plut™t sel et paprikaÈ Photo Jean-Guy Python
29.11.2019 ; Les Breuleux (JU); Premier Festival des roux organise par Francois Vorpe. Stéphanie Reynaud, Palezieux (VD) 45 ans « J’ai fait deux heures de route pour venir ici, je ne voulais pas louper ça. Je ne compte plus les moqueries, les mechancetes lors de mon enfance. Maintenant j’assume mais j’ai du faire un petit travail sur moi et j’ai aussi fait de l’hypnose et depuis je suis fiere d’etre rousse et je n’ai que des retours positifs » Photo Jean-Guy Python
29.11.2019 ; Les Breuleux (JU); Premier Festival des roux organise par Francois Vorpe. Jean Nicolas De Surmont, essayiste et moderateur de la soiree (Bruxelles) 50 ans « Il y a eu des hauts et des bas. A l’age adulte il n’y a plus tellement de sobriquets comme chez les adolescents mais il y a toujours ce petit reste de capacite à nous stigmatiser. On est toujours un peu victime de ce phenomene la. C’est marrant parce qu’il semble que cette diabolisation des roux soit propre aux occidentaux. C’est une question que je veux soumettre aux spécialistes. Y a-t-il un phenomene similaire de diabolisation des roux chez les asiatiques ? Parce que les etudes des experts reposent essentiellement sur les croyances populaires occidentales. » Photo Jean-Guy Python
29.11.2019 ; Les Breuleux (JU); Premier Festival des roux organise par Francois Vorpe. La table ronde avec des experts ex rousseurs de g a dr. Francois Vorpe Croquemort et organisateur du festival, Xavier Fauche, ecrivain (plusieurs livres sur les roux)Jean Nicolas De Surmont essayiste et directeur scientifique sur la rousseur,Valerie Andre, specialiste de la rousseur et Guy de Watteville, medecin generaliste Photo Jean-Guy Python
29.11.2019 ; Les Breuleux (JU); Premier Festival des roux organise par Francois Vorpe. Jean Nicolas De Surmont, essayiste et moderateur de la soiree (Bruxelles) 50 ans « Il y a eu des hauts et des bas. A l’age adulte il n’y a plus tellement de sobriquets comme chez les adolescents mais il y a toujours ce petit reste de capacite à nous stigmatiser. On est toujours un peu victime de ce phenomene la. C’est marrant parce qu’il semble que cette diabolisation des roux soit propre aux occidentaux. C’est une question que je veux soumettre aux spécialistes. Y a-t-il un phenomene similaire de diabolisation des roux chez les asiatiques ? Parce que les etudes des experts reposent essentiellement sur les croyances populaires occidentales. » Photo Jean-Guy Python
29.11.2019 ; Les Breuleux (JU); Premier Festival des roux organise par Francois Vorpe. Lydie Voumard, Tavannes (BE) 63 ans Ç JÕavais six ans lorsque mes camarades ont coupe ma chevelure. Vers six sept ans jÕai vraiment souffert de ma condition de rousse. JÕavais de tres tres long cheveux et on me les a coupe parce que a sortait de lÕordinaire. DÕailleurs je les ai garde dans une petite bo”te que jÕai avec moi ici. Mais depuis a se passe bien. Un coiffeur mÕa meme demande de pouvoir utiliser mes cheveux pour en faire des perruques. Au fond jÕai eu enormŽment de succes avec cette couleur rousse, que je souligne maintenant avec du Henne. È Photo Jean-Guy Python
29.11.2019 ; Les Breuleux (JU); Premier Festival des roux organise par Francois Vorpe. Deux soeurs Lachat. Patricia Lachat, Bure (JU) 34 ans ( a dr.) « J’ai toujours aime etre differente, etre rousse ne m’a jamais traumatisee. Mais dans mon village il y en avait pas mal quand meme, ç’était peut être plus facile aussi. Bon j’ai de la chance, je n’ai pas eu les taches de rousseurs. Ma sœur en a plus ! » Chantal Lachat Rondez, Bure (JU) 37 ans ( g.) « On a une maman rousse, un cousin roux, nous n’avons jamais eu de problemes avec la rousseur. Et on a plutot eu des remarques qu’on avait de jolis cheveux. » Photo Jean-Guy Python
29.11.2019 Les Breuleux

Premier festival des roux aux Breuleux

29.11.2019 ; Les Breuleux (JU); Premier Festival des roux organise par Francois Vorpe.

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